33º Dimanche du Temps ordinaire: n’adorez que Lui

16 novembre 2025.

«Prenez garde de ne pas vous laisser égarer car il en viendra beaucoup sous mon nom qui diront: C´est moi, et encore: Le temps est tout proche. Ne vous mettez pas à leur suite.»  (Luc 21, 8)

         Croire en un seul Dieu présente un certain nombre d´avantages, entre autres celui de ne plier le genou que devant Lui. Chesterton disait que le problème du XXe siècle ne serait pas de croire en Dieu mais de croire en de nombreuses fausses divinités car, quand on ne croit pas en Dieu, on est capable de croire en n´importe quoi: la politique, l´argent ou le plaisir. Pour le chrétien, ni rien ni personne ne peut prétendre occuper la place de Dieu dans son cœur et dans sa vie. Ni le travail, ni la politique, ni la patrie, ni même la famille ne peuvent passer avant Dieu. C´est ce que nous exige le premier commandement: «Tu aimeras Dieu plus que toute chose.»

         Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas aimer nos amis, notre travail, notre patrie ou nos parents. Cela signifie que, si ces amours prétendent concurrencer Dieu et nous séparer de Lui, nous devons nous rappeler et leur rappeler que nous sommes chrétiens, et que, par conséquent, nous n´adorons que Dieu et nous ne nous prosternons que devant Lui.

         En même temps, ce monothéisme strict que nous professons nous apprend que nous ne pouvons espérer qu´en Dieu et que seul Dieu peut nous apporter le bonheur. Cela nous aide à être moins exigeants avec les autres, à comprendre que, n´étant pas Dieu, il est normal qu´ils ne soient pas parfaits et, surtout, à ne pas prétendre qu´ils nous rendent heureux; ils peuvent tout au plus nous aider à l´être mais ne peuvent pas nous apporter la plénitude du bonheur car aucun être humain n´est capable de le faire. Cela nous aide aussi à ne pas désespérer devant nos imperfections; il nous suffit de continuer à lutter pour atteindre la sainteté et de nous relever chaque fois que nous tombons.

Résolution: Donnons la première place à Dieu. N´élevons ni rien ni personne à la catégorie d´un «dieu» auquel nous nous consacrons et duquel nous attendons qu´il nous donne le bonheur.

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